Légalité de la gestation pour autrui en Ukraine
L’Ukraine est l’un des rares États du monde où la gestation pour autrui est soutenue et réglementée par la loi. La grande majorité des pays européens ont refusé d’utiliser cette méthode de traitement de l’infertilité. Par exemple, en Allemagne, la Cour fédérale suprême a publié un projet de loi interdisant la maternité de substitution dans le pays.
Des congrès dans le domaine de la reproductologie ont lieu chaque année en Ukraine, qui attirent des spécialistes du monde entier. Il existe plus de 30 cliniques privées de PMA (à Kiev, Kharkiv, Odessa, Dnipro), grâce auxquelles plus de 12 000 enfants sont nés. Des services médicaux de haute qualité, de nombreuses années d’expérience et des mères porteuses responsables – tout cela fait de l’Ukraine un centre de tourisme médical, les couples du monde entier viennent chez nous pour traiter l’infertilité.
Selon l’Ordre du Ministère de la Santé d’Ukraine n ° 787:
- les hommes et les femmes adultes ont le droit de s’adresser aux centres médicaux pour le traitement de l’infertilité,
- les programmes de traitement de l’infertilité sont soumis à une stricte confidentialité,
- en tant que donneuses d’ovules peuvent être des volontaires anonymes ou les proches de la patiente.
La législation ukrainienne définit clairement les devoirs et les droits des participants du programme:
- les couples mariés visant à guérir l’infertilité ont le droit d’utiliser les services d’une mère porteuse,
- la loi oblige les agences et les centres médicaux à garder le secret médical.
La qualité de toutes les procédures médicales effectuées tout au long du programme est strictement contrôlée par la loi. Les époux reçoivent des informations détaillées sur toutes les nuances du programme, les résultats de l’examen, toutes sortes de risques.
La relation entre les époux et la mère porteuse est régie par le contrat qu’ils signent avant le début du programme.
Le contrat protège les droits des parties et détermine leurs obligations:
- le couple verse à la mère porteuse une compensation monétaire pour services rendus d’un montant spécifié dans le contrat,
- la mère porteuse accepte de transmettre le nouveau-né à ses parents après l’accouchement, n’acquiert aucun droit parental et n’a pas le droit de contester cela devant le tribunal.
Selon la loi, les noms de maman et papa sont inscrits immédiatement dans le certificat de naissance d’un enfant, sans aucune autorisation judiciaire.