La gestation pour autrui reste l’un des sujets de discussion et de différends les plus controversés dans le monde. En France, la maternité de substitution est interdite par la loi de bioéthique depuis 1994. La plupart des Français sont favorables à la légalisation de cette méthode de traitement de l’infertilité pour les couples hétérosexuels ainsi que pour les couples homosexuels.
Législation
De nombreux pays européens interdisent le recours à la gestation pour autrui, en faisant valoir que c’est une violation de la dignité, des droits de l’enfant et de la mère porteuse. La France est l’un de ces États.
D’autres méthodes de médecine de la reproduction sont utilisées depuis plus de 3 décennies. Un enfant sur 30 en France naît grâce à PMA.
La loi autorise le recours à la médecine de la reproduction uniquement pour le traitement des couples hétérosexuels dans le cas où il n’est pas possible de concevoir un enfant de manière naturelle, alors que le couple doit disposer d’un certificat médical approprié.
À la fin de 2019, la France a présenté un nouveau projet de loi sur la bioéthique, qui permettrait l’utilisation des méthodes de FIV également pour les femmes célibataires et les couples lesbiens. L’adoption de la loi est prévue en 2020.
La nouvelle loi a été contestée par l’Église catholique et une vingtaine d’associations françaises qui protègent les valeurs familiales. Les adversaires de l’adoption de la nouvelle loi craignent que de tels changements dans la loi ouvriront la voie à la légalisation de la gestation pour autrui.
Des centaines de couples infertiles étrangers viennent chaque année dans les cliniques de PMA ukrainiennes à la recherche de mères porteuses.